S’inspirant de la loi sur les droits des patients et s’appuyant sur ses propres connaissances en matière de responsabilisation des patients, l’asbl Patient Empowerment a élaboré la charte « Patient Empowerment ».

Cette charte souligne que les demandeurs de soins et les prestataires de soins de santé sont égaux et que les demandeurs de soins sont ensemble aux commandes de leur santé et la prise en charge des soins.

Tous les membres de l’équipe du Patient Expert Center ont signé la charte avec conviction. Découvrez ci-dessous leurs différentes motivations :

  • Stefan Gijssels: « L’obtention de résultats en matière de santé est toujours le fruit des efforts conjoints de l’équipe médicale et du patient. Tous deux doivent écouter, oser poser des questions et trouver des solutions sur un pied d’égalité avec des accords clairs. Il s’agit d’un dialogue ouvert et d’une confiance réciproque dans les idées et les problèmes de l’autre. »
  • Gaia Pouppez: « Il ne s’agit pas seulement de l’existence de droits, mais de leur respect effectif. Le véritable pouvoir des soins réside dans la collaboration entre le prestataire de soins et le patient. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons créer les meilleurs soins. Les patients doivent également participer activement aux décisions qui affectent leur santé. »
  • Jan Verstraete: « J’ai signé la charte de responsabilisation des patients parce qu’il est logique que les patients soient impliqués dans les décisions concernant leur santé. Ils prennent la maladie en charge et assument les conséquences de tous les choix. L’autonomisation des patients n’est pas une concurrence au progrès médico-scientifique, mais un complément. »
  • Annelies Mollet: « L’expertise des prestataires de soins de santé dans un domaine pathologique particulier est plus efficace lorsqu’elle est combinée à l’expertise des patients dans leur propre vie. La collaboration est la clé de meilleurs résultats en matière de santé. »
  • Laurence Bouffioux: « Mon expérience en tant qu’aidant de deux personnes âgées m’a montré la responsabilité partagée pour de meilleurs soins et la nécessité d’un changement d’attitude. Il faut donner aux patients les moyens de participer activement à leur parcours de soins, plutôt que de rester passifs. »